Presse - Interview
Chronique Télérama sortir, octobre 2017
Interview La Grosse Radio (45 min) février 2017
Interview Couleurs Tropicales RFI (6 min)
Interview Street pour Reggae.fr (14 min)
Emprisonnement de Jah Prince, les médias relaient l'info
Exemplaire de la Lettre de l'ONG Freemuse adressée aux autorités pour la libération de l'artiste Jah Prince
Si vous souhaitez nous aider et parler de la mise en détention de l'artiste français et ivoirien Jah Prince, n'oubliez pas d'ajouter le lien de la pétition pour sa libération, c'est sur le site Change.org
Chaque signature récoltée pèse de son poid dans la balance, merci à vous.
If you want to help us and talk about the french ivorian artist jah Prince detention, don't forget to mention the petition link, it's on Change.org:
www.change.org/JahPrince Each signature is important, thank you.
Jah Prince, de son vrai nom Prince Serry, est un artiste franco-ivoirien chanteur-compositeur de reggae. il a deux enfants en bas âge avec sa compagne Lucille Masson. Jah Prince est un artiste engagé sur des valeurs la liberté, la dignité, l’amour mystique. Son principal album intitulé «Prisonniers de Babylone», dénonce en 10 titres les maux qui accablent l’Afrique d’aujourd’hui : l’oppression, la corruption, la violence, le néocolonialisme, le néo fascisme.
En avril 2010, il retourne avec sa famille s’installer en Cote d’Ivoire, pour préparer un nouvel album, construire une école de musique et organiser une tournée dans le pays ; il envoie par bateau du Havre à Abidjan son matériel (instruments, matériel d’éclairage et de sonorisation et 3000 CD de son album) pour une valeur de 300 000 €.
En Janvier 2011 il s’exprime dans la presse locale en demandant aux « Présidents occidentaux de laisser en paix les Présidents africains » : « je suis venu demander aux politiciens de s’effacer et de laisser le peuple travailler. Il faut pour cela désarmer les consciences violentes, repartir sur de nouvelles bases et éviter de brûler le pays». En juin 2011, son matériel, toujours bloqué au port, lui est confisqué et pillé. Il proteste et demande au Président Ouattara la restitution de ses biens.
Mais Babylone ne désigne pas seulement l’Occident corrupteur et il n’est pas facile dans la Côte d’Ivoire actuelle d’être un prince dida originaire de Niazaroko, une commune que le gouvernement ivoirien vient de supprimer certainement pour faire oublier les exactions commises par les nouvelles forces armées (FRCI) à l’encontre de la population le 30 octobre 2011.
Le 21 novembre 2012, Jah Prince est arrêté chez lui, frappé et menotté, mis en prison et il est condamné par une justice expéditive le 15 décembre 2012 à un an de prison et 5 ans d’interdiction de territoire pour consommation de marijuana !
Sa compagne a écrit à Hollande, à Fabius, à Ouattara….. Le cabinet du Président Hollande a répondu : « Le droit international proscrivant toute ingérence dans la justice d’un Etat étranger souverain…. ».
Il s’agit clairement d’un emprisonnement pour délit d’opinion, avec un prétexte pour le condamner. Quand un régime en vient à enfermer les artistes, ce n’est vraiment pas bon signe !
Le Parti de gauche interpelle le gouvernement français quant au sort injuste fait à l’un de ses citoyens et exige qu’il mette en œuvre l’ensemble des moyens dont il dispose pour obtenir la libération et le défraiement du reggaeman Jah Prince.
Une pétition est en ligne, que le Parti de gauche vous invite à signer
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Pétition pour la libération de Jah Prince
03/07/13 - par Reggae.fr
Jah Prince est un artiste reggae franco-ivoirien. Il a été arrêté en Côte d'Ivoire le 21 novembre dernier, officiellement pour consommation de cannabis. En réalité, ses deux interviews dans la presse et son passage à la RTI (radio télévision ivoirienne) avant la guerre (janvier 2011) pour que les deux candidats aux élections s'entendent sans en arriver à prendre les armes, et la diffusion des chansons de son album, avaient beaucoup dérangé. Il a été condamné à un an d'emprisonnement et cinq années d'interdiction du territoire ivoirien.
Il a bien sûr interjetté appel de cette décision.
En attendant cependant sa femme Lucille mène un combat quotidien afin que les pouvoirs publics français s'emparent de l'affaire et défendent sa liberté d'expression en trouvant un moyen de le libérer.
La pétition "Libérez Jah Prince" => ici
Plus d'infos:
http://jahprince.over-blog.com/
https://www.facebook.com/jahprinceandtheprophets


Bonjour, je suis la conjointe de Mr Prince Serry, il est français et ivoirien, il a été arrêté le 21 novembre 2012 à son domicile sis Niangon lokua à Abidjan, Côte d'Ivoire, sans mandat d'arrêt ni de perquisition. Mon conjoint est artiste chanteur compositeur musicien, il est connu sous son nom d'artiste Jah Prince.
Nous avons fait un déménagement vers la côte d'Ivoire en avril 2010, juste avant la crise. Nous sommes venus avec un contener contenant le matériel de musique, et 3000 cds (la production de l'album "Prisonniers de Babylone" de Jah Prince) ( sociétaire SACEM n°44 02 33 010) dont Jah Prince venait faire la promotion dans son pays et tourner un clip.
En décembre et janvier 2011 il s'est exprimé dans la presse et la radio locale. Dans le journal Fraternité matin: « Je suis venu demander aux politiciens de s’effacer et de laisser le peuple travailler. Il faut pour cela désarmer les consciences violentes, repartir sur de nouvelles bases et éviter de brûler le pays. ».
Et, dans le journal Le temps, dont le directeur du groupe de presse, Ousmane Sy Savané, a recouvré la liberté le 3 mai dernier, 20è journée mondiale de la Liberté de la Presse. Deux chansons de son album ont été diffusées à la RTI et Il a de nouveau appeler à la paix.
Quelques semaines après, ,au port d'Abidjan, en juin 2011, le contener de mon conjoint est vendu aux enchères, Le contener contenant du matériel de musique et 3000 CD de son album "Prisonniers de Babylone".pourtant déclaré comme effets personnel.
Je suis revenu avec les enfants en Juillet 2012 mon fils tom-prince alors âgé de 4 ans et ma fille Jaynan alors âgé de 11 mois.Le premier procès a eu lieu le 5 décembre il a été jugé pour consommation de cannabis et le verdict prononcé a été un an d'emprisonnement et cinq ans d'interdiction du territoire ivoirien! Jah Prince a purgé maintenant plus de la moitié de sa peine, il a eu 50 ans en prison le 14 février dernier.
Le procès en appel a eu lieu mercredi dernier, 10 juillet, mais le juge a décidé de reporter l'appel.
Pouvez vous communiquer sur le sort de mon mari, j'aimerai vraiment que la diplomatie française intervienne pour qu'au moins les procédures de justice soient respectées.
Jah Prince est un artiste complet : auteur, compositeur, interprète, musicien et leader du groupe « Jah Prince and the prophets ». Jah Prince est l’un des pionniers de la scène reggae made in Africa. Ce rastaman a commencé sa carrière en 1977, période où le reggae roots battait son plein.
A l’âge de 12 ans, il quitte la Côte d’Ivoire pour la France, il rejoint alors son père expert-comptable pour Citroën. Il grandit à Aulnay-Sous-Bois mais, à 21 ans, il plaque ses études en génie civil pour la musique et entreprend le trajet retour : back to Zion !
C'est en 1981 après la mort de Bob Marley et sous son influence évidente qu'il monte son premier groupe" Center of Fire ". Guitariste, il n'a aucun mal à composer ses premiers morceaux et à poser sa voix dessus puisqu'il a étudié très jeune le chant avec son père. Jah Prince a choisi le reggae afin de véhiculer « un message pour la paix des nations ». Ses textes, il les écrit pour qu'enfin « l'Afrique se libère de ses chaînes et pour que cesse toute forme d'oppression ».
Habile au football sur le terrain avec les jeunes du quartier et ouvert au peuple lorsqu’il vend au marché de Niangon (Abidjan) des plantes médicinales dont sa grand-mère a le secret, Jah Prince est Papus 1er, le vieux père du peuple, l’homme aux mille tribulations, le borrow man du ghetto.
Il se distingue alors dans des concerts comme Tambo 93, le Rocking Marlboro de Korhogo, avec Tiken Jah en première partie, et joue sur la scène du festival Rock de Cocody où il triomphe en 95 avec le groupe “Ying ô yang”. Il participe également en vedette au mémorial de Bob à Treichville à la ITACI.
En 1998, il entreprend la production de son premier album " First Mystic Revelation in the Roots " en Côte d'Ivoire puis au studio Kos & Co à Paris.
En août 2003 après 5 années de travail, il nous apporte un nouveau message d'amour et continue à défier l'injustice dans son deuxième album " Prisonniers de Babylone " enregistré en live, sous le nom de Jah Prince and The Prophets, une grande famille de 7 à 12 musiciens (chants, guitares, basse, batterie, clavier, percussion, cuivres) qui s'est produite dans bon nombre de salles et festivals en Europe.
C’est un album d’une grande maturité et salué par les connaisseurs : la construction musicale raffinée laisse place tour à tour à la voix chaleureuse et quelque peu éraillée de Jah Prince et aux instruments. C’est une musique métissé de rock, groove, soul, reggae entrecoupée de paroles pleines de sagesse.
En 2010, Jah Prince prépare des projets pour l’Afrique : avec son association Jahps, il veut construire une école de musique, monter un festival et donner une série de concerts pour réconcilier une Côte d’Ivoire déchirée par des intérêts politico-économiques.
A cet effet il emmène avec lui du matériel de musique et une production de 3 000 CDs de l’album « Prisonniers de Babylone ». La guerre éclate. Les douaniers ne protègent pas les effets de Jah Prince au port d’Abidjan, au contraire, ils volent les instruments et pillent les 3 000 CDs.
Jah Prince dénonce alors dans la presse locale « un piratage d’Etat ». Son franc parlé est peu apprécié du régime : après une arrestation arbitraire, le 21 novembre dernier, Jah Prince se voit infliger une peine de prison d’un an et de cinq années d’interdiction du territoire ivoirien.
Jah Prince est un homme pacifique en tant que rasta il dénonce toute forme de violence et d’oppression d'hommes envers d’autres hommes, de nations envers d’autres nations. Il se demande si ses frères noirs ne seraient-ils pas tombés dans le piège de la haine, du tribalisme ou de "l’apartheïd panafricaine"? Du fond de sa cellule Jah Prince interpelle l’Humanité à ne pas perdre de vue le respect envers son prochain.
Il ne faudrait pas que les puissants nous privent de ces artistes rebelles aux injustices et défenseurs des droits de l’Homme, car, nous avons plus que jamais besoin d’eux à l’heure où nos sociétés nous poussent à une course folle de la consommation à tous prix et à en perdre nos âmes !