Publié le 23 Janvier 2013

Interview de Jah Prince suite à sa libération, 

vendredi 18 octobre 2013

 

photoMACA

 

Depuis vendredi 11 octobre, plusieurs centaines de prisonniers de droit commun ont été libérés en Côte d’Ivoire dont l’artiste français et ivoirien Jah Prince qui a recouvré la liberté jeudi 17 octobre.

Jah Prince était venu en Côte d’ivoire en tant qu’investisseur étranger. L’artiste français avait investi dans du matériel de musique et de sonorisation pour une valeur totale de 200 000 euros. Incluant dans un container une production de 3000 cds de son dernier album « Prisonniers de Babylone ». Ses projets avec son association Jahps étaient d’installer un studio d’enregistrement pour produire des artistes du pays, et de construire une école de musique sur son terrain de Niangon Lokua (commune d’Abidjan).

La crise postélectorale de 2010 lui a été préjudiciable puisque les douaniers ont failli à leur mission de sécurisation des biens d’autrui au mois de juin de cette même année.  A partir de ce moment l’artiste s’est adressé directement au chef de l’Etat ivoirien par voie de la presse pour que lui soient rendus les effets importés par ses soins.

Arrêté à son domicile le 21 novembre 2012 avec brutalité, sans mandat d’arrêt ni de perquisition, il avait été jugé le 5 décembre 2012 à un an d’emprisonnement et à 5 années d’interdiction du territoire ivoirien pour consommation de Cannabis.

Nous, en tant que comité de soutien à Jah Prince, saluons cette grâce présidentielle suite au conseil des ministres extraordinaire du vendredi 20/09/2013, « Le Conseil a décidé d’accorder une grâce collective à environ trois mille (3000) détenus ».  

 

Interview:

 

Selon Jah Prince « c’est inexorablement un pas de plus vers une réconciliation national. En effet, les familles, dans un camp comme dans l’autre, qui ont leurs parents emprisonnés pourront maintenant plus facilement pardonner ».

Le compositeur et chanteur de reggae pense qu’« une réconciliation de la nation ivoirienne est nécessaire pour les populations locales mais aussi bien pour les visiteurs et investisseurs étrangers qui, pour participer au développement de la Côte d‘Ivoire, ont aussi besoin d’un climat de paix durable plus qu’un climat de sécurité en apparence. »

Jah Prince demande «une libération totale des prisonniers sur le territoire ivoirien ». Il explique que « les personnes prisonnières depuis la fin de la guerre jusqu’à aujourd’hui doivent être libérées car elles ne sont pas entièrement responsables de leurs actes. La politique a installé un climat de guerre c’est cela qui a poussé les hommes a se aïr et s’entretuer ». Jah Prince illustre ses propos : « dans le bâtiment C de la MACA, il y a des prisonniers politiques pro-gbagbo et des prisonniers FRCI qui partagent les mêmes assiettes et il n’y a pas eu une goutte de sang versée. C’est la politique qui cause les conflits. »      

   

                                                                   

      Les extraits de l'album disponibles ci-dessous: 

         

album

                                                                                                                                                                    

"Prisonniers de Babylone" de Jah Prince
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  Le player est pour l'instant indisponible, nous réglons ce problème, en attendant, voici la chanson "Prinsonniers de babylone", du même titre que l'album, dans son intégralité,

bonne écoute!

 

 

 

Arrestation arbitraire de l'artiste Jah Prince le 21 novembre 2012

 

 L'artiste francais-ivoirien, Jah Prince, décide au printemps 2010, avec les membres de son association Jahps Productions de faire un retour dans son pays natal, la Côte d’Ivoire. Jah Prince souhaite préparer les chansons d’un nouvel album, tourner un clip, construire une école de musique et organiser une tournée dans les pays de la sous-région.

Jah Prince, de son vrai nom Prince Serry, importe une production de 3000 CDs de son album à titre évocateur: "Prisonniers de Babylone". 

 

En janvier 2011, juste avant que la crise n’éclate en Côte d’Ivoire, Jah Prince s’était exprimé dans la presse locale. Dans le journal Fraternité matin« Je suis venu demander aux politiciens de s’effacer et de laisser le peuple travailler. Il faut pour cela désarmer les consciences violentes, repartir sur de nouvelles bases et éviter de brûler le pays. ».

Et, dans le journal Le temps, dont le directeur du groupe de presse, Ousmane Sy Savané, a recouvré la liberté le 3 mai dernier, 20è journée mondiale de la Liberté de la Presse. Jah prince s’était aussi exprimé à la RTI (radio télévision ivoirienne), il avait conseillé aux deux candidats aux élections d'apaiser la situation pour ne pas en venir à la guerre...  

 

Mais au mois de juin 2011 les 3000 CDs sont pillés. Mauvaises pratiques de corruption des agents de la douane ou ordre de censure? Privé de ses albums, de sa guitare et de son micro que peut faire un artiste? 

L'acharnement sur l'artiste continu. Le 21 novembre dernier, Jah Prince se fait arrêté illégalement dans sa maison d’Abidjan, sans mandat d’arrêt ni de perquisition et, est depuis cette date, détenu à la MACA (prison d’Abidjan).

Il a été jugé le 5 décembre 2012 sous le motif "consommation de drogue" et condamné à un an d'emprisonnement et cinq années d'interdiction du territoire ivoirien.

 

C'est le prétexte tout trouvé pour l'enfermé, mais Jah Prince assume: il dit fumer le Cannabis depuis qu'il a commencé à écrire la musique et en fait usage pour s'inspirer. Aurait-on eu idée d’enfermer le célèbre Bob Marley pour le même motif ?

Il faut libérer l'artiste Jah Prince, il n'a commis aucun crime,c'est un homme vraiment pacifique,

qui souhaite vivre dans une Côte d'Ivoire propre, non salie par une corruption incessante. Il souhaite aussi vivemment qu'un climat plus propice aux libertés d'expression s'installe en Côte d'Ivoire.

La tournée européenne de son groupe « Jah Prince and the Prophets » pour l’été 2013 a été annulée, mais l'année prochaine, il reviendra prendre la parole par le micro qu'on lui a retiré.

 

Jah prince souhaitait apporter un message de paix à ses frères africains  vu le climat politique très tenduil tenait à faire lors de ses concerts des discours visant à apaiser les populations.

Hélas, son matériel de musique a été pillé, et son oeuvre (l'album "Prisonniers de Babylone, autoprod 2003) a été piratée, et pour finir sa propre personne est attaquée en détenant illégalement le chanteur français-ivoirien (il y a vice de forme dans la procédure d’arrestation) à la MACA maison d'arrêt et de correction d’Abidjan, Côte d’Ivoire.

 

Nous avons besoin de vous, fan de reggae, de liberté, rebels aux injustices, vivants en somme. Positif brothers and sisters, n’oubliez pas Jah Prince qui est derrière les barreaux comme dans la pochette de son album sorti en 2003, mais cette fois ci, rien à voir avec une maquette de CD : c’est la dure réalité !

Vous pouvez aussi soutenir l'asso Jahps en faisant un don ou en achetant l'album, nous récoltons des fonds pour payer un avocat et envoyer une aide directe à Jah Prince. 

S’il vous plaît, écoutez le morceau « Prisonniers de Babylone » en boucle, pour que les mots se libèrent de sa cellule et remplissent vos cœurs d’un élan de liberté ! 

 

 

 

 

 

 

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